A 38 ans, Christophe Versolato a ce "je ne sais quoi" de candeur qui vous inonde dés qu'il s'adresse à vous. L'accent chantant peut être… Mais pas que… Et dès que ce toulousain se met à vous parler "coiffure", ses propos ont alors le goût des paroles d'un grand sage…
Christophe avait la coiffure dans le sang… Alors qu'il exprimait à sa grand-mère sa volonté d'exercer ce métier, cette dernière lui apprenait que plusieures générations avant lui avaient suivi ce même chemin… Une histoire de famille donc.
Après dix sept ans passés dans un grand groupe de coiffure du Sud Ouest et plusieurs années à officier au sein d'un institut de beauté Carita, il a choisi de prendre son envol et de créer son propre salon, intimiste et agréable, chaleureux et chic.
Car si Christophe est aujourd'hui reconnu de ses pairs (il est, depuis 2009, chaque année nominé au prestigieux concours des Schwarzkopf Hairdressing Awards et a remporté en 2013 le titre convoité de "Meilleur coiffeur du sud" ), il est toujours plus obsédé par la beauté du cheveu…
Et outre les shows exceptionnels dans lesquels Christophe peut laisser exprimer toute sa créativité (il a notamment imaginé des coiffures mécaniques mobiles qui montent, descendent ou virevoltent sur elles-mêmes qui ont largement suscité l'intérêt de la presse professionnelle), il place son véritable challenge sur les coupes du quotidien. " Un bon technicien sur les shows n'est pas forcément un bon coiffeur en salon… Moi j'aime autant l'exubérance des spectacles que l'échange avec les clientes qui veulent une coupe chic et pratique ".
D'ailleurs, Christophe se considère avant tout comme un "artisan de la beauté", travaillant sur des lignes épurées, évitant d'agresser les cheveux. Au delà de son métier "technique", il se plait à répéter qu'il aime conjuguer "sophistication" et "praticité". Il recherche un "glamour" sans ostentation, un raffinement tout en simplicité.
Son secret: Le temps pris à "consulter" les clients en amont: " Je peux passer plus de temps à écouter les souhaits de mes clients et à leur faire des propositions qu'à réaliser la coupe elle même ". Et d'ajouter : " Je me fais un point d'honneur à leur délivrer différentes techniques de coiffage afin que mes clients puissent obtenir facilement, chez eux, différents effets et ainsi changer de coupe en fonction des tenues, des envies ou des évènements ".
Le toulousain a su pour cela créer un salon tout en simplicité et en bien-être, empreint d'une dolce vita typiquement italienne, surement dû à la nostalgie d'un pays cher à son coeur - son nom ne trompera personne -
Un sublime appartement Haussmanien au coeur de la ville rose où les bacs à shampooing côtoient des bibliothèques et où l'intimité des clients est garantie par un habile jeu de miroirs… Des fenêtres donnant sur le fond d'une cour procurent luminosité et fraicheur naturelle à l'endroit. Les tons de gris et les moulures parfont un cadre cosy et feutré où il fait bon se faire coiffer.
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